Les 12 nuits de Yule- 20 décembre- la nuit des mères

« Hommage à nos mamans », une phrase qui ponctue les discours et les cérémonies Burkinabè

Nos mamans, femmes battantes, autre moitié du ciel

Et cet honneur, cet hommage peut enfermer les filles et les femmes dans leur rôle de mère, de gardienne du foyer. Quid de celle qui voulait être joueuse professionnelle de football ? Quid de celle qui ne peut avoir d’enfants ? Quid de celle qui rêve de voyage en solo ?

Ce respect burkinabè des « mamans » ne semble pas s’étendre aux veuves qui à la mort de leur époux se retrouvent sans rien ni terre ni parfois même enfants ; ne semble pas s’étendre à l’intégrité des fillettes lors de la pratique de l’excision encore trop fréquente.

Et pourtant, le respect des burkinabè aux femmes se ressent dans la vie quotidienne et notamment dans la drague, où les hommes burkinabé pourraient donner de belles leçons à leur confrères occidentaux

Alors, le Burkinabè est-il macho ?   Oui, mais autrement que l’occidental.

« Cette nuit, veille de la naissance du Dieu Soleil, est consacrée à honorer chaque mère de notre lignée. C’est une commémoration de nos origines, du lien qui nous rattache au passé et à la Terre-Mère. Dans les temps anciens, la veille du Solstice d’hiver, il était coutume de nettoyer et purifier sa demeure. »

Cette année, je me lance un défi d’écriture et de créativité. 12 nuits, 12 textes et images, inspirés de mon quotidien, de mes observations et de mes réflexions. Tantôt analytique , tantôt poétique , un exercice de style inspiré d’un texte trouvé il y a quelques années sur les réseaux sociaux ‘ « les 12 nuits de Yule » et attribué à Oxia Stone

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