Vendredi 14 août : en route vers notre destination finale, la ville de Bobo Dioulasso.

Chargés de nos 4 fois 23 kilos plus 2fois 10kg autorisés sur le vol, nous partons non pas en bus mais en voiture avec chauffeur. Madi sera ponctuel et présent à 7h30. On démarre pour les 300 et quelque kilomètres de goudron , direction Bobo Dioulasso que nous parcourons quasiment d’une seule traite.

A l’arrivée, c’est les coups de fils de bienvenue de nos amis. Les quelques jours qui suivent : on s’installe avec l’aide de maman Evelyne. En effet, l’achat de casseroles et assiettes , c’est toute une aventure au grand marché pour moi qui n’aie aucune aptitude au marchandage.

Pour nos amis, c’est la surprise : même si nous avions prévenu de notre volonté de revenir et pour longtemps, c’est une autre réalité que de nous voir là en chair et en os.

Et pour tous ceux et celles que nous n’avions fait que croiser dans la cour de la commune ou au marché, c’est aussi l’étonnement et la joie non feinte de nous revoir.

Les conversations de la première semaine vont dans ce sens :

-Bienvenue chez vous ! Bonne arrivée et le voyage

-ça s’est bien passé, pas simple avec tous les détours mais on est là.

-Et pour combien de temps ?

– Bah , on va essayé un an au moins mais le but c’est de rester tout le temps

<grands éclats de rires incrédules mais heureux>

Après une semaine, être ici est une évidence. Je suis sollicitée par nos anciens formateurs-relais, par des associations: des dossiers à rédiger , à remettre. J’ai mon premier entretien d’embauche prévu: la mise en place est rapide et le Burkina nous sourit.

Je ne peux que remercier l’Institut Eco-conseil et maman Valérie d’avoir créer cette formation qui est venue bouleverser ma vie vers un nouveau départ si évident.