22h30, il fait nuit noire depuis 4h ici au Burkina où les nuits et les jours sont quasiment équivalents ( 12 heures partout). Mon compagnon de voyage et moi sortons de l’aéroport : un taximan nous propose ses services et voyant mon refus nous propose de chercher avec nous le chauffeur prévu par l’hôtel. Pas de doutes, nous sommes arrivés au Burkina.
C’est au petit matin que je découvre la vue depuis l’hôtel Lwifi dans le quartier de Dapoya à quelques centaines de mètres des barrages de Ouagadougou et de leurs étendus d’eau. Nous y sommes super bien accueillis par Gwladys et Razu les co-gérants. Razu cumulant les activités d’artiste et de guide nous emmène plusieurs fois en ballade pour re-découvrir la ville de Ouaga et ses alentours.
Nous avons prévu de rester une semaine et de remplir nos journées de rencontres avec des partenaires potentiels… sauf que nous ne sommes pas les seuls à avoir sauter sur l’ouverture des frontières et les affaires reprennent pour tous.
Que cela ne tienne, cette semaine à Ouaga va nous servir de sas d’arrivée avec une reprise de contact avec le Burkina, les burkinabé, la culture mise à l’honneur partout dans le pays, la saison des pluies et ses arrêts fréquents pour cause de routes impraticables et la combinaison riz-sauce arachide-fanta fluo.
Nous visitons aussi :
Ouaga 2000 : la ville du « futur », majestueuse mais sans vie

Le parc de Laongo ouvert aux quatre vents avec sa collection de sculpture de granit.
Le projet d’école fermière d’agriculture écologique et entreprenariat rural de Loumbila qui fera sa rentrée en septembre.

Le projet artistique de récupération de pneus pour la clôture d’une école maternelle de Daguilma par l’artiste Noufou Kabore.

Les routes nous montrent la conséquences de la saison des pluies et le Burkina nous fait un accueil ans ses couleurs : le rouge de la terre et le vert des arbres.