La maison qui rend fou ? Pas plus mais pas moins qu’ailleurs

Ce mois-ci, c’est décidé, je légalise ma présence et mes activités au Burkina Faso,

La première chose (outre ma taxe de résidence payé en mars), c’est de m’inscrire officiellement auprès de l’ambassade belge. Une démarche assez rapide qui ne me prendra que quelques minutes lors de mon passage à Ouagadougou.

Par ailleurs, j’avais déjà payé ma taxe de résidence. Le plus compliqué dans ce cas, c’est l’absence d’adresse exacte. Même la facture d’eau ou d’électricité laisse des doutes sur l’emplacement de mon logement. Que cela ne tienne, c’est tellement rare de voir quelqu’un venir volontairement payer sa taxe de résidence que le monsieur fera tout pour que je paie et reparte avec mon attestation, quitte à omettre quelques caractéristiques de ma maison qui me ferait payer plus cher que l’argent que j’ai emporté avec moi.

La deuxième étape, légaliser mes activités professionnelles et donc prendre le statut d’indépendante ou entreprise individuelle ici au Burkina. Tout un parcours mais somme toute pas plus compliqué qu’une démarche administrative en Belgique.

Le plus complexe étant d’accumuler tous les bons documents et d’aller chercher ses documents aux bons endroits. Le reste se fait à l’équivalent d’un guichet entreprise : la Maison de l’entreprise ou CEFORE.

Ainsi , je dois passer à ma mairie d’arrondissement pour un certificat de résidence ( après avoir payé ma taxe de résidence aux impôts) et pour légaliser des copies de mon passeport (ce que j’aurais pu aussi faire à la police). Ensuite, il faut aussi un extrait de casier judiciaire ( pour ma part demander en Belgique avant mon départ mais sinon à demander à la Justice).

Par ailleurs, en tant qu’étrangère, je dois également demander une autorisation d’exercer dans le pays. Les dames de la maison de l’entreprise m’indique où : il faut aller chercher ce document à la Chambre du Commerce liée à la douane soit ici à Bobo au « port sec », un lieu où les camions d’importation se regroupent. «  tu vois la route de Banfora ? un fois passé la station Total, la route se dégrade, là tu tournes à gauche et 800 m après, tu verras le port sec ».

Le parcours de la création d’entreprise

Un aller-retour au port sec, un retour à la mairie d’arrondissement ( en tant qu’étrangère, il me fallait deux certificats de naissance), puis un petit tour au Trésor pour récupérer les timbres fiscaux adéquats et quelques formulaires plus tard , mon dossier est rempli.

Une semaine après, j’ai un numéro de commerce, comme il y a eu quelques pannes de connexion nationales, les autres documents devront attendre un peu….En soi, si on compare, ce n’est pas plus compliqué que de s’inscrire à une commune chez nous. Sauf que avec le sourire et un peu d’humour, très appréciés par la culture burkinabé et répandu jusque parmi les fonctionnaires, c’est un parcours complexe mais plutôt agréable

En route, à la recherche des documents

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