Au Burkina Faso, le sol est dur, les graines qui y sont semées prennent du temps avant de germer, de grandir , de s’épanouir et pourtant tout y pousse. C’est valable au propre: pour les graines, les herbes, les arbres comme au figuré :pour les idées, les innovations, les projets.
Mon fruit de la passion a mis deux ans à grandir, à pousser haut, très haut et puis cette année, il m’a donné près d’une centaine de fruits.
Ce matin, je ramassais comme chaque semaine un sachet plein d’autres sachets plastiques envolés sur notre allée verte ( le chemin qui longe mon logement et que notre association réhabilite en lieu écologique et participatif) mais il y a quelques mois un voisin me disait : « on voit tellement la différence depuis que vous êtes là ».
Lors de mes formations en entrepreneuriat, je rencontre des silences et puis des absences aussi mais la semaine passée, j’ai croisée une ancienne participante dans une foire, elle tenait le stand de sa boutique d’alimentations tournée vers l’alternative à la viande. Les produits ont évolués mais sa mission, non.
Au Burkina, les projets semblent parfois longs à éclore mais ce n’est que pour mieux grandir. La persévérance est de mise pour ceux et celles qui souhaitent avancer.
« En cette sixième nuit de Yule, il est vital de prendre conscience de notre réel investissement personnel. Posons-nous la bonne question : ai-je assez semé cette année pour récolter ce que j’espérais ? Si la réponse et non, alors que puis-je faire à présent pour faire preuve de plus de persévérance, d’investissement et de loyauté envers moi-même? »
Cette année, je me lance un défi d’écriture et de créativité. 12 nuits, 12 textes et images, inspirés de mon quotidien, de mes observations et de mes réflexions. Tantôt analytique , tantôt poétique , un exercice de style inspiré d’un texte trouvé il y a quelques années sur les réseaux sociaux ‘ « les 12 nuits de Yule » et attribué à Oxia Stone
