Phrase attribué à Louis XVIII et rapporté par le banquier français Jacques Lafitte ( début du 19ème siècle) et qui est passée dans le langage courant. Cette phrase signifie que la ponctualité est une politesse que même les plus grands ne peuvent pas ignorer.
Les nombreuses cérémonies qui existent au Burkina sont connues pour leur retard, de une, parfois meme deux heures par rapport a l’heure indiquée dans l’invitation. Si les comités d’organisation ne sont pas toujours très ponctuels, trop souvent ce retard est dû à l’attente des invités officiels : autorités diverses , acteurs économiques d’importance, etc. Ceux ci, pris dans leurs nombreuses activités de représentation, sont très souvent en retard Également, même si ils ont reçu l’invitation, l’autorité ne va pas confirmer sa présence, sa représentation ou son absence, les comités d’organisation attendent parfois fort longtemps dans une forme d’espoir toute burkinabé que l’invité de marque va arriver.
Cependant, j’ai pu remarquer une tendance marquante. Les représentants des chefferie coutumières sont, eux, toujours à l’heure. Voir même à l’avance.

Quand je suis moi même à l’initiative de l’événement, j’en suis toujours très gênée : des invités que je considère de marque sont présents et attendent alors que d’autres se font attendre.
De mon point de vue de femme éduquée à une ponctualité presque maladive, les autorités coutumières me montrent plus de respect que les autorités élues ou nommée de l’appareil étatique, même si celles -ci doivent leur retard à leurs nombreuses responsabilités.
Les véritables rois du Burkina resteraient donc les chefs et autorités coutumières ?

