Ce weekend était un beau weekend, chargé mais doux , engagé et solidaire, bien entourée de la nature et des gens… loin des tribulations du monde des politiques internationales.
La première étape du weekend, ce samedi matin : Les falaises de roches à la sortie de la ville. Dans un lieu recensé comme zone d’expansion touristique.
Ce lieu est magnifique, des roches sculptées par le vent et l’eau domine le paysage. Elles permettent une vue magnifique. En janvier, lors de ma première visite, c’était un lieu sec voir aride, un monde de pierres. Au mois d’août, mois des pluies, c’est une explosion luxuriante de verdures avec de nombreuses espèces rares.


Ce lieu, accessible uniquement en moto, est fréquenté par quelques jeunes bobolais qui amènent leur copine pour un rendez-vous romantique à moindre frais.. Il est également menacé par une carrière de sable juste en bas des falaises qui exploitent le lieu.
Avec les membres de l’association des eco-conseillers et eco-coopérants du Burkina Faso , cette visite nous a lancé sur une série de réflexions sur comment faire pour assurer sa préservation. A l’envie de faire connaitre la beauté de ce lieu au plus grand nombre s’ajoute la précaution de ne pas laisser ce coin se faire envahir avec toutes les conséquences qu’une trop grande fréquentation pourrait entrainer.
La visite s’est faite sous un beau soleil avec un léger vent qui rend l’atmosphère douce. Nous avons été émerveillé, nous avons échangé et profiter de la beauté de la nature et de la compagnie de bons amis.


Deuxième étape : l’inauguration d’une salle de gym dernier cri par notre parrain, la célébrité locale et champion du monde de Power lifting Iron Biby. Bien que cette cérémonie aie commencée avec plus de 2h de retard, j’y ai bien rigolé. Une averse torrentielle s’est abattu sur la cérémonie et malgré les tentes prévues, il y avait de l’eau. Certains officiels se sont retrouver à lever les pieds pour ne pas se faire tremper par la rivière qui se formait sous leur chaises. Les artistes invités eux ont tout donné !

Finalement, le dimanche c’est sur l’invitation d’une autre association Mère Nature que j’étais au village perché de Koro. Malgré une fine pluie ( je vous ai dit que nous étions en saisons des pluies?), la mobilisation a été réussie. Nous étions nombreux à nous rendre au village perché de Koro, un village perché donc sur les collines à quelques kilomètres de la ville. L’activité du jour : nettoyage de ce lieu touristique, plantation d’arbres (donneurs d’ombres et moyens de lutte contre l’érosion), visite du village, échanges avec de nombreux jeunes et moins jeunes burkinabè, tous engagés pour leur cadre de vie et leur pays. Une journée mouillée mais au combien enrichissante ( même si personnellement en terme de paysages, j’ai préféré les falaises de la veille).

Et sinon l’impact de la crise au Niger sur le Burkina ?…. heu, ben… j’ai passé un très bon weekend. Les tribulations politiques, je vous en parlerai une autre fois.

